Titre : Salem
Auteur : Stephen King
Genre : Horreur
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Après une histoire d’amour malheureuse, Ben Mears, écrivain à succès, revient dans sa ville natale pour écrire son prochain roman. En passant devant une vieille maison abandonnée, Marsten House, il envisage de s’installer. Mais le vieux manoir vient d’être vendu à un mystérieux monsieur Straker. Dans le parc, Ben rencontre une belle jeune femme, Susan Norton. Il s’installe dans une chambre en ville et se met à écrire, sans pouvoir se dégager d’un étrange sentiment que les choses ne sont pas tout à fait à leur place. Quand le petit Ralphie Glick disparaît et que son frère sombre dans un coma inexplicable, le regard de Ben se tourne de nouveau vers Marsten House et ses étranges habitants, Straker et Barlow. Mais il ne parvient pas à retrouver confiance, et l’horreur se poursuit.
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Alors que je parcours les étagères de livres qui s’offrent à moi en quête d’une nouvelle histoire à me mettre sous la dent, je tombe sur « Salem » par Stephen King. Je n’ai jamais lu un seul SK et je décide de le prendre parce que son nom me plait. Salem, comme les sorcières de Salem? Que nenni ! Stephen King étant un grand auteur, je décide de ramener ce petit bouquin d’à peine 830 pages. Le livre me promet de l’horreur (j’adore!) et King nous promets que c’est l’un de ses meilleurs romans sur la quatrième page de couverture. Ma lecture commence.
Le livre est construit autour de plusieurs personnages : On relate l’arrivée de Ben Mears, notre héros principal mais parfois entrecoupé avec des passages sur les habitants de la ville de Jerusalem’s Lot (Salem) : Les comères, les familles, le prêtre ou encore un médecin.
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Au niveau du style, je n’ai vraiment pas accroché car c’est très cru comme lecture. Je trouvais certains passages très dérangeants. En fait ils avaient l’air tellement vrais (le style chaque famille a ses secrets) que ça m’a fortement touchée. Mais pas dans le bon sens. Je trouvais parfois la lecture assez lourde car certains passages sont tirés en longueur et n’apportent rien à l’histoire principale. Le sexe est aussi très présent dans Salem. Et je trouve, personnellement, qu’on pouvait se passer de certains morceaux, qui, encore une fois, n’apportaient rien à la lecture. Seulement encore cette « véracité de la vie ».
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Les personnages sont vraiment très nombreux, et j’ai eu énormément de mal au début à me souvenir de qui était qui. Arrivé environ au milieu de l’histoire, on arrive à garder quelques personnages en tête : les plus importants. Je ne les ai pas trouvés très attachants. Et je ne pense pas que ce soit le but principal de Stephen King. Mais ils ont l’air réels : Le détail de leur pensée est très bien fait. On a l’impression de les connaître. Et j’ai été très étonnée de découvrir que King avait introduit comme personnage secondaire un jeune garçon. Et pour une fois, un auteur ne prend pas tous les enfants pour des cons. L’enfant, Mark Petrie, deviendra un personnage principal et arrivera à résoudre quelques énigmes à lui seul.
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L’horreur que King nous promet est, pour moi, inexistante. J’ai été très déçue de ne pas avoir eu peur une seule fois. Peu être est-ce parce que je n’ai tout simplement pas accroché à son style ? J’ai lu cette histoire comme une histoire fantastique, rien de plus. L’angoisse et la magie de Stephen King n’a pas du tout opéré pour moi. Dommage.
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En conclusion, l’histoire en elle-même a une très bonne intrigue : une petite ville sans histoire avec un fond d’horreur qui s’installe doucement dans chaque foyer. Malgré que ce soit Stephen King, j’ai eu énormément de mal avec ce livre que j’ai, parfois, trouvé très lent et lourd. J’ai aussi été assez déçue et j’espère que retenter l’expérience King avec un autre livre sera meilleure.
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Je rappelle que je donne simplement mon avis de petite étudiante de 18 ans et qu’il faut avant tout faire sa propre opinion.
J’ai décidé de critiquer Salem car j’aimerais avoir vos retours sur le livre. 🙂
Si ce genre d’article vous plait, n’hésitez pas à me le dire!
sarahlovearts.wordpress.com 